Retrouvailles [privé Greece]

♥Sweet Ancient Greece♥ Messages : 23 Date d'inscription : 26/04/2011

Electra se tenait sur la falaise en regardant l'océan, elle n'arrivait toujours pas a comprendre comment et pourquoi elle était réapparu mais le fait de se trouver ici, en Grèce, dans le pays de son fils adoré, lui amenait les larmes aux yeux.
Le vent plaquer sur son corps mince sa longue robe blanche et ses cheveux toujours libre voletait autour d'elle agité par un vent paisible. Elle passa une main dans ses cheveux pour tenter de les compter et resta a contempler l'océan bleuté sous le soleil. Elle leva la tête et laissa les rayons du soleil caresser son visage.
Que faire? où aller? le monde tel qu'elle l'avait connu avait péri, avait changé, s'était transformé, modifié. Elle ne le reconnaissait plus du tout et cela lui faisait un peu peur. Elle réprima un frisson désagréable la parcourant. Elle serra les dents en maudissant Rome de l'avoir éloigné de son fils. Son petit Heraclès, son petit chaton si éveillé pour son âge et toujours curieux de tout.

Allait-il bien? si Ottoman avait touché a un seul de ses cheveux il verrait de quel bois elle se chauffait. Personne ne touchait a son fils, a la chair de sa chair au sang de son sang, jamais. Electra n'était pas agressive ni violente mais elle pouvait le devenir si jamais on s'en prenait a ceux qui lui étaient chers...et sur cette liste son fils arrivait en pôle position.

Elle sourit en regardant la mer, elle était tellement absorbée par ses pensées et son observation du paysage qu'elle n'entendit pas quelqu'un arriver sur la falaise.

Messages : 38 Date d'inscription : 24/04/2011

Assis sur une roche avec un chat à ses côtés, à contempler le vaste infini bleuté, Greece était là, à penser de tout et de rien… À cette couleur si précieuse de l’eau qu’on ne retrouve qu’en Grèce, à la température si idéale, aux délicieux plats grecques, aux petits chats mignons, aux ruines restantes de la Grèce Antique... Sa maman lui avait toujours dit d’être fier de sa nation et de son héritage…

Le seul fait de penser à sa mère fit monter des larmes aux yeux de Greece, combien de temps faisait-t’il qu’il n’avait pas vu sa mère, Ancient Greece ? des années, des décénies, des siècles ? Greece avait arrêté de compter… Car quand on était une nation, la notion du temps perdait son importance au fur et à mesure que s’écoulaient les innombrables années.

La nation grecque prit ensuite dans ses bras, le chat qui se trouvait à côté de lui et commença à le flatter. Les souvenirs douloureux commençaient à refaire surface. Il pouvait se rapeller toutes les fois où sa mère lui parlait de poésie, de philosophie, de tous ces affrontements qu'elle avait eu avec ces autres empires qui semblaient si puissants et des annectodes rigolotes qu'elle racontait à propos eux, car bien sûr il y avait certaines choses que seule sa mère savait à propos des autres empires! Ces moments de jeunesse avec sa maman greece lui manquaient terriblement.

Une pointe de nostalgie dans le cœur, Greece leva la tête pour regarder le haut des falaises. Au loin il pouvait distinguer une dame aux cheveux virevoltants dans le vent… Mais elle n’y était pas la dernière fois que j’ai regardé… Intrigué par cette nouvelle présence, Greece se leva, laissant délicatement le chat par terre. Cette dame lui semblait si familière... mais qui était-elle ? Montant en haut des escaliers menant en haut, une tonne de questions se posaient dans la tête de Greece. Arrivé en haut, la nation s’approcha lentement de la dame en question. Il commençait à mieux distinguer ses traits… Il comprit alors pourquoi cette femme lui était si familière. Mais ce ne pouvait être possible !!

À quelques pas derrière elle, il dit d’une voix à peine audible.
- Maman, c'est toi ?!

♥Sweet Ancient Greece♥ Messages : 23 Date d'inscription : 26/04/2011

Electra était toujours plongée dans ses pensées et dans sa contemplation du paysage. Combien de fois avait-elle arpenter ses monts et ses chemins? que ce soit seule ou avec son fils. Son fils, son petit Heraclès. Elle se souvenait encore de son ébahissement en se découvrant enceinte, puis de sa maternité et de sa joie en tenant dans ses bras ce petit être. Elle pouvait se souvenir de la façon dont ses yeux brillait de plaisir lorsqu'elle lui chantait une berceuse, ou lorsqu'elle lui cuisinait ses plats préférés. Elle se souvenait aussi de son attention lorsqu'elle lui parlait poésie ou philosophie, elle entendait encore le son de son rire lorsqu'elle lui parlait des anecdote amusante qu'elle connaissait sur les empires qu'elle connaissait, elle revoyait encore ses grands yeux verts la fixant lorsqu'elle lui racontait ses affrontements avec Perse ou Ottoman. Elle entendait encore sa voix l'appelait pour qu'elle abandonne ce qu'elle faisait et qu'elle vienne voir ce qu'il avait découvert, de son enthousiasme après avoir fait une sculpture ou une couronne de fleurs qu'elle conservait ensuite avec soin.

Tous ces souvenirs faisaient mal et amenait aux yeux de Electra des larmes qu'elle se refusait a verser. Elle n'était pas faible, avait démontré au cours de ses nombreuses batailles qu'elle était forte et déterminée et que ce n'était aps parce que c'était une femme qu'elle ne savait pas se battre mais face a la douleur de la perte de son enfant même la plus forte des femmes ne peut rester de glace. Elle sentait encore la chaleur de son fils lorsqu'elle le serrait dans ses bras, elle sentait encore son odeur de soleil et de nature qui n'appartenait qu'a lui. Non pleurer ne servirait franchement a rien du tout.

-Maman, c'est toi?! fit alors une voix

Elle ne l'aurait pas entendu mais le timbre lui était douloureusement familier, il ressemblait a celui de son fils adoré, ce fils qu'elle voudrait tant reprendre dans ses bras.
Elle se retourna vers le propriétaire de la voix et la sienne resta bloqué dans sa gorge. Ces yeux d'un vert émeraude brillant, ces courts cheveux brun avec ses pattes aux oreilles, cette mèche sur le haut du crâne tout lui indiquait qu'il s'agissait de son fils, de son enfant. Cet enfant qu'elle avait enfanté, qui était une part d'elle même. Et si tout en lui indiquait qu'il était Heraclès, son coeur de mère lui apporta la preuve ultime, elle en avait mal tellement son coeur battait fort dans sa poitrine.
Elle fit quelque pas dans sa direction, de son pas aussi léger, souple et sûr que celui d'un chat et le regarda, plantant ses prunelles ambrés dans celle émeraude de son fils.

- Hé...Héraclès? par tous les dieux...est-ce que c'est toi? fit-elle d'une voix tremblante

Messages : 38 Date d'inscription : 24/04/2011

-Hé...Héraclès? par tous les dieux...est-ce que c'est toi?

Cette fois ci, il en était sûr. Cette voix douce et mélodieuse ne pouvait qu’appartenir à sa mère. Même si il ne l’avait pas revue depuis des siècles certains détails ne pouvaient s’effacer du cœur de la nation grecque, ces détails restaient encrés en lui à jamais. Il pouvait sentir son cœur battre à tout rompre lorsque la dame fixa ses magnifiques yeux couleur dorée dans les siens. Il n’y avait plus aucun doute dans l’esprit du jeune homme, c’était bel et bien les yeux de sa mère : doux et accueillants il ne pouvait appartenir qu’à Ancient Greece. C’était sa mère qui se trouvait devant ses yeux, SA mère à lui et à personne d’autre…

D’une voix encore sous le choque, il répondit :
- Oui… c’est bien moi…

Alors là contre toute attente, des larmes coulèrent des yeux d’Héraclès, des flots de larmes s’échappèrent sans qu’il puisse y faire quelque chose. Greece ne savait plus trop si c’était des larmes de joie, de tristesse, de chagrin, d’allégresse ou de peine. Une multitude d’émotions s’était mélangés dans l’esprit du jeune homme le rendaient incapable à réfléchir convenablement. Il avait tant espéré revoir sa mère. Il pouvait se rappeler les premières années après son départ… Il passait des heures à prier chaque soir, les larmes aux yeux pour retouver sa mère… pouvoir la resserrer dans ses bras, juste une dernière fois… Mais jamais ne l’avait-il revue… Il n’avait pas même reçu un signe prouvant qu'elle était encore en vie .. Il ne lui restait que les ruines de la Grèce Antique pour lui rappeler la présence de sa mère.

Il passa d’autres minutes à pleurer ainsi, sans s’arrêter. Il était redevenu le petit garçon à sa maman qu’il était, plus jeune. Il se sentait enfantin à sangloter de la sorte devant sa mère. Il baissa sa tête, honteux. Il ne voulait pas la gêner encore plus. Ce moment était censé être heureux ! Il n’était pas supposé d'être en train de pleurer comme un enfant !

Reprenant enfin son calme, Heraclès releva sa tête et serra sa mère dans ses bras. Il ne pouvait s’en empêcher, cette présence maternelle lui avait trop souvent manqué. Une mère est la personne la plus proche à son enfant et rien ne peut remplacer l’amour d’une mère à son enfant… rien… Cela, Heraclès le savait que trop bien. Fermant les yeux, les caractéristiques de sa mère se replaçaient rapidement dans la tête de Greece : le parfum de sa mère, la délicatesse de ses cheveux, sa peau douce, son sourire si éclatant… Il voulait rester ainsi, jusqu’à l’infini, il ne voulait plus se détacher de sa mère et ne plus jamais subir une séparation.

Encore dans les bras de sa mère, il murmura :
- Maman… promets moi de ne plus me laisser seul… s’il te plait… T^T

♥Sweet Ancient Greece♥ Messages : 23 Date d'inscription : 26/04/2011

Elle en avait tant rêvé de cet instant, les jours ne passait pas sans qu'elle pense a son fils, a ses beaux yeux verts, a sa voix douce et a sa présence simple mais si douce a son coeur. Le voir en cet instant lui faisait croire en un rêve, un souhait qu'elle appelé de tout son coeur de toute son âme depuis elle ne savait plus quand.

Electra sentit son coeur de mère se serre douloureusement en voyant les larmes couler sans aucune retenue sur les joues de son fils, ces larmes échos des siennes délivrant son chagrin sa joie et son bonheur et tant d'autre sentiment étant trop nombreux pour être cité. Le voir pleurer ainsi lui rappelait ces nuits où il faisait un cauchemar et que pour l'endormir elle lui conter les milles et unes facéties du dieu Mercure, ou encore les aventure d'Heraclès, ce héros qui l'avait aidé dans le temps et pour qui, en remerciement, elle avait donné son nom a son fils. Son petit Heraclès, il était loin maintenant le temps où il avait encore l'apparence d'un enfant, il était un jeune homme maintenant, plus grand qu'elle. Il avait gagné en taille et en muscle mais elle sentait que son caractère doux et paisible n'avait pas changé. Oui, son fils était un homme, un homme beau et fort.

Il avait la tête baissé, comme voulant lui cacher ses larmes, ces larmes qui couler de ses propres yeux et dont elle ne faisait aucun effort pour les cacher. Il se passa quelque minutes, qui durèrent pour elle comme une éternité, elle s'abreuver de la vue de son fils qui lui avait tant manqué.

Enfin Heraclès releva la tête et la prit dans ses bras, elle se serra dans ses bras. Dans son esprit tout se remettait a sa place, comme un puzzle abandonné dans un coin tout se reforma : l'odeur de vent et de mer n'appartenant qu'a son fils, la douceur de cette peau, le calme émanant de sa personne....oui son fils, enfin, lui était rendu et plus jamais elle ne le laisserait seul. Plus jamais. C'était trop dur. Non plus jamais elle ne laisserait quelqu'un se mettre entre elle et son fils adoré.

- Maman… promets moi de ne plus me laisser seul… s’il te plait… T^T
- Plus jamais mon chaton, plus jamais je ne te laisserai tout seul plus jamais, je suis là maintenant et plus rien ne pourra nous séparer je te le jure

Messages : 38 Date d'inscription : 24/04/2011

Ces mots réussirent à réconforter le jeune homme, cependant un doute s’installait au fond de son cœur. Sa mère avait quand même disparue pendant des siècles sans le prévenir. Comment pouvait-il être sûr qu’elle allait vraiment rester avec lui ? Mais il chassa très vite cette pensée de sa tête. Le seul fait de savoir sa mère proche de lui, le rendait heureux et il ne servait à rien de penser trop loin dans le future car tout peut toujours arriver sans que l’on ne puisse rien n’y faire. Rien que le présent comptait pour Héraclès et il voulait profiter de ce moment de joie au maximum. Il finit par lâcher sa mère au bout de quelques minutes qui lui parurent passer bien trop vite. Replaçant peu à peu ses émotions, il s’essuya les yeux et retourna son regard vers la femme devant ces yeux.

- Merci… Je t’aime maman…

Il voulait en dire plus long, lui dire à quel point elle lui avait manqué, à quel point il avait espéré la revoir, lui parler de tous ces années passées sans elle, mais se ravisa. Rien ne pressait pour l’instant. Il aurait désormais tout le temps dont ils auraient besoin pour parler et de raconter leur vie, alors autant mieux prendre les choses à son rythme.

Il invita donc sa mère à s’assoir sur une table à pique-nique un peu plus loin dans un parc. Assis sur le banc il attendit quelques instants pour donner le temps à sa mère de bien s’installer. Puis un silence s’installa, lourd, où Greece fixa les enfants du parc. Il afficha un sourire lorsqu'il vit tous ces petits garçons et filles, insouciants, qui s'amusaient à se balancer, à jouer à la balle ou bien à se chicaner pour des riens. Des flashbacks de son enfance lui revenaient alors à la mémoire où c’était lui qui était assit sur cette même balançoire avec ancient greece qui le poussait en arrière. Devenant un peu nostalgique, Il porta ensuite son regard vers l’horizon réfléchissant à ce qu’il devait demander à sa mère en premier . Il avait tant de questions à poser, tant de choses à demander, tant d’histoires à raconter.... mais par où commencer ? Mais Il devait tout d’abord dire quelque chose de primordial qui lui était resté prit dans la tête depuis maintenant des années et maintenant qu’il avait finalement revu sa mère cette question avait prit encore plus d’importance. Prenant une grande respiration Héraclès se lança enfin :

- … Maman, je sais que tu ne voudras peut-être pas répondre et je comprendrais tout à fait ta décision mais… j’aimerais bien savoir la raison pour laquelle tu as disparue et pourquoi ne m’as-tu pas donner de nouvelle pendant tous ces années? ...

La nation baissa alors ces yeux et se mordit la lèvre, redoutant un peu la réponse de sa mère.

♥Sweet Ancient Greece♥ Messages : 23 Date d'inscription : 26/04/2011

Electra sourit en voyant le regard de son fils, elle posa sa main sur sa joue et la caressa. Elle était si émue de le revoir, elle était si fière de l'homme qu'il avait réussi a devenir sans son aide. sans son aide, c'est vrai elle n'était pas là pour le guider dans son apprentissage de la vie, comment pouvait-elle encore se dire mère quand elle n'avait pas été capable de rester auprès de son fils autrement que par la pensée ?

- Merci… Je t’aime maman…
- Je t'aime aussi mon petit chaton

Elle suivit Heraclès lorsque se dernier se dirigea vers une table de pique nique, elle voyait presque de la fumée sortirent de ses oreilles tant elle le savait tourmenté par mille et une question, elle avait tant de chose a lui demander elle aussi, tant de temps a rattraper. Mais le temps n'était plus un souci pour elle comme pour lui, oui a partir d'aujourd'hui ils auraient tout le temps qu'ils voudraient. Ils n'auraient plus a craindre la disparition de l'un ou de l'autre.Le silence qui suivit la fit se perdre dans ses pensées, surtout en entendant les enfants du parc jouer et rire. Combien de fois n'avait-elle pas emmené Heraclès jouait alors qu'elle avait des choses a faire, des personnes a voir? Mais il suffisait qu'il lève sa petite frimousse vers elle et la regarde de ses grands yeux verts brillants pour qu'elle accepte, rien que pour ensuite voir son sourire, rien que pour le voir heureux et content.

Elle le regarda, son expression devenant de plus en plus nostalgique au fur et a mesure que le temps passait. Elle voulut ouvrir la bouche, briser ce silence entre eux mais il fut le plus rapide.

- … Maman, je sais que tu ne voudras peut-être pas répondre et je comprendrais tout à fait ta décision mais… j’aimerais bien savoir la raison pour laquelle tu as disparue et pourquoi ne m’as-tu pas donner de nouvelle pendant tous ces années? ...

Elle sentait que cette question était primordial pour son fils mais c'était normal. n'importe quel enfant retrouvant un de ses parents après que celui-ci ait disparu se serait poser cette question. Elle-même l'avait tourné et retourné dans tous les sens pour pouvoir y répondre. Elle étendit le bras et posant ses doigts sous le menton de son fils, remonta sa tête pour le regarder dans les yeux.

- Heraclès mon petit chaton, ne sois pas honteux de ta question, je t'ai toujours appris que poser des questions étaient preuve de sagesse. Je vais te répondre parceque tu a le droit de savoir. Je...Je ne voulais pas partir tu sais mon chéri, je voulais rester avec toi, te voir grandir, t'affirmer, te voir devenir l'homme fort et beau que tu es aujourd'hui. Hélas cela ne fut pas possible. Il est arrivé un jour où j'ai simplement....cessé d'exister en tant que représentante de la Grèce Antique car l'empire grecque d'alors a lui aussi cessé d'exister, tu comprend? C'est ce qui nous est tous arrivé a nous, les représentants des anciens empires. Crois moi mon chaton, s'il m'avait été possible de rester avec toi je l'aurais fait, mais cela ne me fut pas accordé et les dieux me rappelèrent a eux sans que j'ai le temps de te dire au revoir et de t'expliquer la raison de ma disparition

Electra se tut et attendit, elle espérait que son explication serait suffisante pour son fils et de toute façon elle n'en avait pas d'autre. Comment expliquer a une toute jeune nation qu'un jour on disparaît parce que notre empire s'effondre ?

Spoiler:

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