Maison hantée (privé China, Prussia)

20 heures. L'heure des films avant d'aller se coucher, ou du moins, avant d'aller faire semblant d'aller se coucher, pour avoir un bon petit entretient avec les licornes, en paix. Eh oui, il y a beaucoup trop de monde qui viennent le déranger habituellement... Vous ne savez pas à quel point ça peu être dérangeant de se faire demander sans arrêt avec qui on parle. J'vous jure, chaque visiteur de ce cher England lui demandait avec qui il parlait. Ne voyaient-ils pas qu'il y avait toujours des créatures autour d'eux? Incultes. En bref, Arthur était tanné de ses commmentaires si peu pertinents. Un bon film, voilà qui l'aiderait à décompresser. Ce très cher France, il s'était invité lui-même pour une bonne journée avec notre pauvre pays favoris. Du vin, des photos, des souvenirs et un oubli souvenir quoi. Vous pouvez pas comprendre hein, vous ne vous êtes jamais fait larguer par tous vos petits pays que vous aviez colonisés. Quel manque de chic, se retourner contre leur colonisateur. LUI! England! Bon, c'était compréhensible pour les victimes de France, Spain et Portugal, ces ''supers puissances'' à la noix. Arthur, il était gentil lui, il apprenait l'anglais à tout le monde, il leur servait une EXCELLENTE nourriture, il leur apprenait la broderie et pleins de choses du genre quoi. Votre personnage favoris était le meilleur des meilleurs, tout le monde l'aimait.

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Bon d'accord, mon boss ~~et même England~~ ne veulent plus que je vente les mérites de votre ---- England. Donc voilà, Arthur était dans son salon, regardant ses films favoris lorsque le téléphone sonna dans toute la maison. Cette immense maison. Bien vide maintenant sans les petits pays que England avait si gentiment accueillis pendant des années. Ces traitres! ******** À la troisième sonnerie, l'ancienne super puissance décrocha le téléphone.

- Hi, it's England.

Journée calme et reposante. Comme à sa fidèle habitude, China s’était réveillé à l’aube, juste à temps afin de voir le Soleil se lever quelque part à l’horizon, dominant de sa luminescence les vieux arbres laissant leurs branches s’envoler dans les quelques brises du matin... Le jeune homme mit sa mandarin jacket verte et ses pantalons jaunes avant de sortir à l’extérieur savourer l’air du petit matin. Il soupira de contentement. Rien ne pouvait être plus beau... Ce temps rappelait sensiblement celui du jour où il avait trouvé le jeune Nihon... Le cœur de Yao se serra. Non, il devait arrêter de penser à lui... c’était fini, Japon était avec l’Axis. Le coup de sabre, il devait s’en rappeler, non. Ça symbolisait la FIN. Malgré cette pensée, Wang ne fut pas entièrement convaincu et se secoua la tête. Se secoua les idées. On arrête de ruminer sur le passé et on se concentre sur le futur : s’il devait tout le temps vivre dans le passé... 4000 ans à revoir sans arrêt, n’importe qui virerait fou. Chine décida donc de mettre son ancien protégé de côté, quelque part très loin dans sa tête et dans un petit coin refoulé de son cœur et d’entamer la nouvelle journée que Shousen, Dieu de la Longévité chinois, lui avait permis de voir et le Soleil frappant une fois de plus ses yeux. Le garçon sourit et débuta alors sa séance de tai-chi matinal. Ça lui faisait un bien énorme et également de commencer la journée du bon pied. Et son vieux cœur de se purifier à chaque coup, dans chaque sifflement de l’air produit que ce soit par ses mains ou ses jambes. Yao était en paix avec lui-même, le ying et le yang étaient en lui, en parfait équilibre. Dans sa paix intérieure, il se leva mentalement (se lever dans sa conscience) en même temps que le Soleil se levait ‘physiquement’. Il était maintenant huit heures. Chine fit un dernier salut et retourna alors chez lui. Il avait la chance d’habiter dans la nature, quelque part éloigné des odeurs néfastes et bruyantes de la ville. Et il n’avait aucune raison de se plaindre : il avait une villa derrière chez lui. La plus belle de toutes : un Chinatown.

Mais Chine devait aller chercher le riz dans les rizières. Il prit donc un panier sur le comptoir de sa cuisine et aperçut une boîte de céréales traîner à terre. Décidément, il pouvait être vraiment désordonné. En plus, une boîte neuve : quel gaspillage. Découragé, China la remit sur son étagère et sortit : le riz ne pouvait plus attendre.

***

Yao revint des rizières les bras pleins et le sourire aux lèvres, jamais les récoltes n’avaient été aussi bonnes et surtout, aussi abondantes. Il en aurait même des surplus, quelques-uns qu’il vendrait dans ses villas et d’autres qu’il ferait parvenir aux pauvres frères Italy coincés dans les prisons d’England. La torture gastronomique que ça devait être... Ne voulant pas penser à autant d’horreur aussi tôt dans la matinée, l’Asiatique commença alors à préparer son riz en chantonnant une chanson d’un dessin animé chinois qu’il avait vu récemment. Sagwa. TROP KAWAII!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Shigwa aussi. Et Dongwa lui faisait penser à... Germany. Jusqu’à un certain point. Et il était certainement le seul à le penser, alors il s’abstenait de commenter et en même temps que préparer, chantait en boucle ( https://www.youtube.com/watch?v=n2cvyOnEsJw ) Chugoku sourit tout seul et se retourna pour trancher des légumes lorsqu’il aperçut LA boîte de céréales... à moitié vide. Et elle avait été pleine, même pas entrouverte ce matin. Hé shì?! Impossible. Il s’apprêtait à refermer la boîte lorsqu’il entendit des bruits de pas. Des très forts bruits de pas. Chine paniqua et éteint tout ce qu’il possédait d’électrique chez lui (cherchez pas à comprendre) et commençait à freaker. Il entendit alors une voix murmurer :

- China... te... bonne nourriture... China... aurais... pas...

Et Chugoku de paniquer : il était déjà naturellement assez naïf et craignait le pire. Un monstre dans sa maison. Ou un fantôme. Son teint pâlit et il courra se cacher dans la forêt. Il devait ABSOLUMENT s’éloigner du lieu maudit, sinon il ne s’en tirerait pas vivant... ou en un morceau devrais-je plutôt dire. China était derrière un arbre et soupira de soulagement. Maintenant, rien ne pouvait plus lui arriver, la nature et les dieux le protégeraient. Il se laissa donc glisser sur l’écorce, savourant son instant de répit. Trop petit pour appeler même un instant. Le garçon sentit des mains se plaquer sur son thorax et poussa alors un cri de terreur avant de s’enfuir à la course. Cellulaire à la main, enjambant feuilles et araignées, il tenta de composer le numéro de téléphone d’England. Pourquoi lui? Raisons simples, il était un Allié et deux, ben il avait l’expérience (voire trop d’expérience) sur les trucs dingues et bizarres. Pour une fois que sa folie servait à quelque chose. Yao se mit à l’abri derrière un arbre plus majestueux, grand et feuillu (haha) et attendit impatiemment qu’Arthur réponde.

- Hi, it's England.
- Ni hao.

Il parle quelle langue déjà..?

- Nǐ huì shuō yīng yǔ má..?

Petite traduction s’impose : Chine vient de demander en mandarin à England s’il parlait anglais. Génial. Très fort et très intelligent. Imaginez Russie vous demander en russe si vous parlez français. Ouain... ça m’étonnerait qu’on comprenne... Mais présentement, China était vraiment paniqué. England ne parlait pas anglais (silence vaut mille mots) et ne comprenait pas le chinois! Il lui faudrait donc user de tâtonnement et de malice afin de découvrir l’étrangle langage crypté d’Angleterre... Hum.. Ce serait un jeu d’enfant pour Yao : il adorait les langues. Car oui, avec toute la population chinoise et immigrante, on apprenait que l’on veuille ou non différentes langues...

- Hay un monstro en mi casa!!!! Daskaite!!!! T T Je ne peux pas suponter plous, jé trou pur! Wenn er dir gefällt!!!!!!!!!!!!

Traduction. S’il te plaît. Je ne peux pas supporter plus, j’ai trop peur. Sauve-moi. Il y a un monstre chez moi. (forme inversé dans la phrase) Langues (ordre respectif) : espagnol, japonais, français, allemand.

- Che vado io fare?

(langue : italien) *silence*

- Listen up b*tch, I don’t understand why YOU don’t understand ME! I spoke Spanish, Japanese, French, German and Italian and you’re not even able to say a word? What the hell? Are you kidding me? I thought you speak better than you’re cooking, but I guess that no…

*surprise*

- Ahhh Igirisu… Tu parles anglais? ^^’ Je savais pas... *silence embarassé* Écoute, y’a plusieurs fantômes chez moi... tu pourrais passer... please?

China était sur le bord de pleurer. Il avait horreur des fantômes.

England porta le téléphone à son oreille.

- Ni hao.
- Oh hi Chi--
- Nǐ huì shuō yīng yǔ má..? Hay un monstro en mi casa!!!! Daskaite!!!! T T Je ne peux pas suponter plous, jé trou pur! Wenn er dir gefällt!!!!!!!!!!!! Che vado io fare?

Coupé dans sa phrase -_-'. Mais ce n'était pas ça qui décourageait le plus Arthur actuellement. Sa tête révisait la dernière phrase, ou plutôt les dernières phrases entendues... Ai-je vraiment besoin de vous dire à quel point il était perdu et n'avait rien compris. En fait, presque rien compris. Vous savez, à force de fréquenter ce bastard de France, Arthur avait commencé à apprendre le français, bon d'accord, Canada avait aussi aidé à l'accomplissement de cet apprentissage, mais puisque tout le monde oubli toujours ce pauvre pays, l'ex-super puissance n'avait pas fait le lien dans son cerveau. Pauvre petit Canada, tout le monde connait son frère, America, mais personne ne se souvient de lui-- America!!!! Et voilà, le cerveau venait de dérailler sur ce petit Alfred. Alfred... Même s'il ne l'aurait jamais avoué, England s'ennuyait énormément de lui... énormément n'était pas le bon mot en fait. Énormément ne définissait pas à quel point il manquait à UK, le mot n'était pas assez fort, vraiment pas assez fort. America, il avait tellement changé depuis la première fois que le pays magicien l'avait vu. Ça remontait à près de 400 ans. 400 ans pour un humain normal, c'était long, pour un pays, c'était totalement différent. 400 ans, c'était comme 4 ans. Voir moins. ~~ok.. peut-être un peu plus~~ Bien sûr, ils grandissaient rapidement, mais... rah, continuer sur cette lancé égale des heures et des heures de réflection.. Heureusement, le cerveau d'England se recalibra rapidement, poussant America dans un recoin, où il ne blesserait pas le jeune homme. Pendant cette courte réflection, le cerveau du pays avait décripté quelques parties de phrase. Notament: Je ne peux pas supporter plus, j’ai trop peur. Sauve-moi. Il y a un monstre chez moi. Il est bon le cerveau de notre pays favoris hein? Il a compris le français, grâce à France et Canada, le japonais parce qu'il avait une alliance avec Japon, l'Italien, parce qu'il s,était occupé d'Italy pendant un moment et l'espagnol parce que... parce que c'était comme ça ^^' Mais avant qu'il puisse l'indiquer à China, celui-ci reprit la conversation de plus belle... ouais...

- Listen up b*tch, I don’t understand why YOU don’t understand ME! I spoke Spanish, Japanese, French, German and Italian and you’re not even able to say a word? What the hell? Are you kidding me? I thought you speak better than you’re cooking, but I guess that no…
- Why are you criticizing my cooking!? You bastard! You think that you're better than me!? Who do you think you are!!? You--
- Ahhh Igirisu… Tu parles anglais? ^^’
- No no, I'm speaking mandarin! ¬¬
- Je savais pas... *silence embarassé* Écoute, y’a plusieurs fantômes chez moi... tu pourrais passer...
- Do you know what time it is in London!? It's--
- Please?

England se figea sur place. Cette façon de dire 'please'. Elle lui était tellement familière. Tellement... trop... familière... Si vous êtes un fan d'Arthur, vous aurez compris de quoi on parle à l'instant actuel . Ce petit pays, maintenant encore plus grand que son colonisateur... Ce petit pays qui se nommait autrefois 13 Colonies. L'ex-super puissance se mordit la lèvre inférieure et leva les yeux au ciel. Il était foutu, il venait de craquer, bonjour l'Asie... Peut-être serait-il bien de passer voir Japon par la même occasion, le boss du pays désirait que celui-ci renoue ses liens avec le pays oriental. En plus, la population de lièvres volants de la Chine était en dangereuse baisse, il faudrait aller jeter un coup d'oeil... Et puis.. Chine était un Allié, non, tout comme le pays magique. Arthur soupira... il fallait s'élloigner de tout ce qui pouvait lui faire penser à America, l'Asie était une bonne solution, c'était loin, TRÈS loin de l'Amérique.

- Ok... I'll be there as soon as I can.

England raccrocha le téléphone. Bon... il fallait faire ses bagages, avec la durée du voyage England -» China, on ne pouvait pas rester la seulement une journée. Des choses pour 3-4 jours, ce serait suffisant. Au pire, il laverait ses vêtements ou en emprunterait... Comme il avait fait chez Japon, les kimonos étaient très confortables. ^^ Le pays appela son boss et lui demanda un avion pour la Chine. Après une minute de recherche, l'homme lui indiqua le trajet à faire pour atteindre un jet privé prêt à partir à l'instant même. Le magicien soupira. Une nuit blanche à l'horizon. Arthur referma sa valise et s'apprêtait à sortir de sa chambre, lorsqu'une petite créature verte se posa sur sa poignée de porte. Elle avait deux longues oreilles, une queue en pompom et deux petites ailes dans le dos. L'animal fixait son maître de ses yeux bruns si foncés qu'on pourrait les croire noirs. England s'agenouilla et lui souria. C'était son seul véritable ami, qui ne l'avait pas laissé tomber... Il était très important pour le pays. Le lapin-volant émit quelques sons qu'Arthur reconnu immédiatement.

- Si tu veux rester avec moi, tu peux toujours venir avec moi chez China. Cache toi dans mon sac à dos pour que l'on ne te repère pas. Mais dépêche-toi, l'avion nous attend déjà.

L'animal couina à nouveau et alla se réfugier dans le sac-valise d'England. Une fois assuré que personne ne l'avait vu, Arthur écrit un mot pour les licornes, les informant que la réunion était reportée, pour des raisons... étranges... disons. Il espérait qu'elles seraient compréhensives. Deux minutes plus tard, il prenait le taxi en direction de son avion privé. 10 minutes plus tard, il était sur place. On le fit rapidement monter dans l'appareil et le décolage se fit dans les plus brefs délais. Le trajet serait long, l'Asie, c'était pas la porte d'à-coté. Le jeune homme s'installa dans son siège et fermit les yeux, il savait ce qui allait arriver par la suite, mais pour ce soir, il les affronterait. C'était comme cela tous les soirs depuis bien longtemps, il était habitué. Des fois, il en pleurait, d'accord, souvent, mais lentement il devenait plus fort. Ses foutus gnomes frappaient vraiment fort les tibias... Ils attaquaient toujours England lorsque celui-ci avait son attention ailleurs. Le jeune homme ouvrit les yeux et sorti son ensemble de broderie de son sac, il avait le temps de faire un blason avant d'arriver à destination, beaucoup trop de temps....

- Ok... I'll be there as soon as I can.

Bon. On se calme et on respire, on relaxe... Que quelqu’un aille dire ça à Chine parce que présentement, il freakait solide. Des fantômes!!!! C’était inhumain (hahah, des fantômes, c’est pas humain, vous la saisissez?) de pouvoir inspirer et expirer ans de telles conditions!!! Le jeune homme s’assit à terre contre un arbre et commença à pleurer de peur. Des esprits malfaisants mangeurs de céréales!!! Qu’avait-il fait à la bonne Hello Kitty (bon Dieu) pour mériter cela?!?!?! Après quelques secondes à s’achaler sur son sort, il décida cependant que c’en était assez. Il ne pouvait plus faire marche arrière, c’était terminé. Il était grand, il était brave : n’était-il pas le célèbre Empire Chinois? Rien ne l’arrêtera! Yao se releva, de nouveau envahi par son énergie et son dynamisme débordants et retourna chez lui en chantant :

- Un jour je serai le meilleur, de fantômes attrapeur (même si c’est Igirisu qui fait le travail)
Je me battrai sans répit (se cacher, ça compte)
Je ferai tout pour être vainqueur
Et gagner le défi (de pas m’enfuir)
Je parcourrai la terre entière (ma maison)
Traquant avec espoir (ou avec peur?)
Les esprits et leurs mystères
Le secret de leurs pouvoirs
Esprits
Attrapez-les tous
C'est notre histoire (car sinon, il n’y aurait pas de rp)
Ensemble pour la victoire (c’est pas bien les films où le gentil perd)
Esprits
Rien ne nous arrêtera
Mon pouvoir culinaire triomphera (parce qu’on parlera pas de celui de Guigui)
Esprits, attrapez-les tous
Même à notre âge (je ne suis pas un vieillard)
Chercher des esprits dans le garage
Ca demande du courage

Petit pas et crissement de feuilles. China hurla sa vie et grimpa le plus grand arbre quatre à quatre et y resta accroché, refusant de descendre. Il ne pourrait rien lui arriver en haut. Par contre, il vit Corée et doucement, recommença à descendre, le plus calmement du monde à terre. Ce type-là était un malade mental mentalement plus atteint que l’Angleterre elle-même. Et avec un esprit plus déréglé que Russie pour oser lui faire de tels... attouchements. Une fois que Yao eut posé le petit orteil au sol, il commença à gueuler et courut à toute vitesse, frôlant la vitesse à laquelle Italy lui-même s’enfuit en direction de sa maison. Avec de la chance, Igirisu était arrivé et viendrait jouer le médium super-expérimenté et trouver ses esprits mangeurs de céréales. Impardonnable avec un grand I. En plus, EN PLUS, c’était des Lucky Charms et il ne restait que deux arc-en-ciel. Mangés. Disparus. Une lueur démente brillait dans le regard de Chine qui commença à rire d’un rire assez flippant voire pédophile en pensant à attraper le voleur et le forcer à manger des plats Michelinas, tous simplement horripiles et débordant de sodium et de matières grasses : c’était américain. La séance de torture par excellence selon un cordon bleu comme Wang. Mais il avait oublié une chose. C’était des esprits.

- NON!!!!!!!!!!!!! T T

Chugoku rassembla ses dernières forces et arriva chez lui. Il tomba à genoux devant la porte de sa maison, essoufflé et chercha à reprendre contrôle de sa pauvre respiration. Ah-fu, ah-fu. Il rentra et en deux secondes-éclair, alla chercher des habits pour qu’England puisse se changer et être plus à l’aise en plus de s’avantager pour une fois : ces Brittaniques pouvaient parfois être si mal vêtus... Le jeune homme hocha de la tête et s’approuva lui-même pendant quelques secondes et, après avoir lavé et bien préparé l’habit, le posa sur une chaise (http://robeschinoises.fr/images/robes/Garcon-Chinois/Vetement-Garcon-Chinois-KongFu.jpg). Il le regarda quelques instants, satisfait. Le Japon ne dépasserait jamais la Chine sur le côté traditionnel, c’était certain. Et aucun des voisins asiatiques du coin, ses petits frères. Chugoku sourit quelques instants, mais en entendant la sonnette d’entrée, fit le saut de sa vie et se retrouva accroché au plafond, comme un chat après un bruit trop fort.

Je déteste ma vie.

- Veuillez attacher vos ceintures, nous arrivons à destination.

Enfin! Les quelques passagers dans le jet attachèrent leurs ceintures. Arthur fit de même. Il avait eu plus de temps qu'il croyait et avait réussit à faire trois blasons, au lieu d'un seul. Rangeant ses choses, l'Annglais jeta un rapide coup d'oeil par la fenêtre. La Chine était comme dans ses souvenirs, rien n'avait changé. Est-ce qu'il y aurait quelqu'un pour le conduire chez China? C'était pas la porte d'à-côté, trois-quatre heures de marche, il avait déjà essayé par le passé. Je vous le dit, marcher seul, sous un soleil de plomb, pendant quatre heures, c'est vraiment plate! Si au moins il avait eu un ipod cette fois là.. Mais ça n'existait pas à l'époque. L'avion atterri finalement.

Arthur se leva dès qu'il le put, il saisit ses choses et se rendit immédiatement aux portes. Il n'avait pas d'immenses bagages et les avait gardé avec lui. L'anglais regarda autour de lui et une femme vint l'informer qu'elle le conduirait chez China. Tant mieux. England mit ses bagages dans le coffre arrière du taxi et alla s’asseoir sur le ban arrière. La femme au volant expliqua légèrement la situation actuelle. Apparemment China avait crié assez fort pour qu'elle entende, de chez elle. Bon... il y aurait vraiment du travail à faire.

La femme abandonna England, qui sonna à la porte. Comme réponse à cette action, il y eut un gros bang. Voir même un bruit de chat. Arthur décida d'entrer et retrouve un Chatna au lieu de China =='. Arthur l'aida à descendre du plafond et commença l'inspection des lieux, avant même de saluer l'autre pays. Après son premier tour, il n'avait vu aucun esprit-fantôme-ce que vous voulez. La maison de Yao était vide. Rectification. Il y avait une invasion de Hello Kitty.

- China, il n'y a rien dans la maison... qu'est-ce qui t'a effrayé? Sérieusement, mis à part des tonnes d'Hello Kitty, il n'y a rien ici.

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