Hetalia - Autour du Monde
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Imaginer un monde comme Hetalia, où chaque personne représenterait un pays, et où même les guerres seraient amusantes et drôles...
 
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 Leere [PV Prussia]

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MessageSujet: Leere [PV Prussia]   Leere [PV Prussia] EmptyLun 25 Avr - 15:32

A écouter avec ceci:
Spoiler:

« Grand frère....Grand....Grand frère...Ou est-tu...? »

Etendue par terre, Germany, ou plutôt devrait-on dire German confederation, appelait son frère d'une voix désespéré. Il ne savait pas depuis combien de temps il gisait sur le sol, sûrement depuis une voir deux bonne semaine. Il était couvert de blessures, et le paysage qui l'entourait avait à voir avec une scène d'apocalypse, certains endroit du sol encore fumant. Un champ de bataille.
Il avait mal un peu partout, et remarquât qu'il saignait de l'épaule. Il essaya de se relever, en vain. Il était trop faible pour tenir debout. Son corps semblait en lambeaux.

Son esprit aussi.

Il était tout bonnement incapable de se souvenir comment il avait finit ainsi. Il ne se souvenait ni quel jours c'était, ni l'année, même le siècle lui paraissait flou. Sa mémoire était vide.
Il essaya de ce concentré, en vain. Rien ne lui revenait.
Il paniqua un instant, remuant un peu. Ses douleurs le rappelèrent bien vite à l'ordre. Il se remit à réfléchir plus en profondeur.
Quelques visages lui parvinrent.
Celui de Prussia, son frère, celui d'Austria, et le visage d'une petit fille sur lequel il n'arrivait pas à mettre un nom. Pourtant il lui semblait si familier...
Une larme de désespoir roula sur sa joue blanche. Il n'en pouvait plus et il avait froid. Il était à bout, désorienté, blessé, presque mourant. Tout ce qu'il souhaitait, c'était que quelqu'un vienne le chercher et qu'il ne remette plus jamais les pieds ici. Quelqu'un finirait bien par s'inquiété pour lui et viendrais le chercher ! Il en était persuadé.

« Mais au faites ? Comment je m'appelle ? » S'interrogea-t-il à haute voix
A nouveau il réunit le peu de force qu'il lui restait pour ce concentré sur sa réflexion.
Rien. Ca ne lui revenait pas.
Il devint encore plus pâle.
De sa toute petite voix plaintive, il geint une nouvelle fois :
« Prussia...Brüder....Vient me chercher....S'il-te-plaît... »

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MessageSujet: Re: Leere [PV Prussia]   Leere [PV Prussia] EmptyLun 25 Avr - 22:41

Désespération, solitude et angoisse étaient les mots que venaient à l’esprit de Prussia en ce moment. Il avait perdu un frère, quelqu’un qui (malgré les apparences) lui était très proche. Pourquoi en était’ il ainsi ? Pourquoi la vie était si cruelle ? Bien sûr le grand empire qu’était Prussia continuait ses batailles et les affrontements (car bien évidemment il n’allait jamais abandonner les combats contre Austria) mais le souvenir de son petit frère disparu lui hantait l’esprit formant ainsi une blessure morale qu’il ne pouvait pas effacer. Et en plus, ses dernières batailles n’avaient pas été des plus concluantes (il avait subit plusieurs pertes). Les jours passaient ainsi, longues, difficiles, sans réel objectif et le seul réconfort que pouvait trouver la nation était sa bière adorée (pour qui il semblait avoir développé une réelle affection). La vie perdait peu à peu son sens aux yeux de Prussia.
***********

Mais voilà maintenant des semaines que le Grand empire Prusse pouvait entendre des cris de désespération venir au loin…. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi mais ces cris semblaient l’appeler… on pouvait clairement ressentir la douleur de ces lamentations… L’allemand sentait comme si quelqu’un poignardait son cœur encore et encore sans jamais s’arrêter et redoublant d’intensité à chaque seconde, l’empêchant même de dormir…
Mais qui était ce ? Où était’il? Que se passait’il ?

Courrant alors à la recherche de la source de ces cris plaintifs, le june homme avait maintenant une nouvelle lueur dans les yeux… Ils semblaient revenir d’un autre monde, il semblait enfin réanimés. De loin Il put enfin apercevoir un corps, en se rapprochant un peu il put y voir des marques de blessures partout, le corps était déchiré… en lambeau… il semblait faible… très faible…

Les traits du jeune garçon avaient aussi une certaine similitude avec Holy Roman Empire mais en regardant de plus près on pouvait y voir une toute autre personne. Après mûre reflexion, ce n’était pas du tout HRE, ce garçon était plus frêle, avait plus un visage enfantin. Mais Prussia sentait déjà un attachement au garçon comme si il le connaissait depuis déjà longtemps. D’ailleurs il commençait à sentir la présence d’autres nations à côté de lui mais n’y prêta peu d’attention.


« Mais au faites ? Comment je m'appelle ? »

À cette question Prussia ne sût quoi répondre car lui-même déjà sous le choque ne savait plus quoi était quoi et n’avait aucune idée du nom que portait le jeune garçon. Voyant les traits du garçon pâlir, Prussia était sur le point de fondre.

« Prussia...Brüder....Vient me chercher....S'il-te-plaît... »

Cette fois-ci s’en était trop, il ne pouvait plus supporter de faire le spectateur. Sans attendre il s’approcha du jeune garçon et le serra fort dans ses bras. Il resta ainsi pour quelques minutes et versa même à quelques reprises des larmes sur sa joue. (voir cette photo:
Spoiler:
) Rompant finalement l’étreinte Prussia le regarda droit dans les yeux.


« T’as plus à t’inquiéter, j’suis là… C’est moi... ton frère… je te protégerai!»

Il le prit alors dans ses bras, l’emmena à l’écart du groupe et l’étendit sur une surface plane. Prussia lui mit alors délicatement des bandages sur ses plaies et essaya d’essuyer le plus de sang possible tout en gardant le silence. Pendant ce temps il avait le temps de réfléchir : Qu’Allait’ il faire ? Allait’ il le garder avec lui ? Qu’allaient penser les autres nations? Austria ne serait probablement pas d’accord (comme d’habitude –‘)… Ces questions le taraudaient sans qu’il puisse y trouver une réponse définitive. Après une quinzaine de minutes environ il avait finit ses soins…

« Bon j’ai fini… mais tu risques de ne pas pouvoir bouger pour un bout et il te manque encore des soins à porter….. Ehmmm….. a-a-ccepterais-tu de rester avec moi ?.… j-je suis quand même ton grand-frère ! et puis… faudra aussi te trouver un nom !!»
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MessageSujet: Re: Leere [PV Prussia]   Leere [PV Prussia] EmptyMar 26 Avr - 14:28

Au loin, il vit une silhouette se rapproché.
On venait enfin le cherché ?!

Il se sentit remplie d’un espoir certain monter en lui au fur et à mesure que cette ombre, d’abord lointaine, se rapprochait.
Il plissa les yeux pour essayer de distingué de qui il s’agissait.

Il crû rêvé.
Oui, c’était bien celui qu’il croyait ! C’était Prussia !

Avec le peu de force qu’il lui restait, il essaya de tendre la main vers son sauveur.
Avec une épaule ouverte, il se ravisa, se contentant de le regardé, la gorge serré, les yeux plein de larmes.
D’un coup, il se sentit entouré par l’apaisante chaleur des bras de son frère. Il le s’accrocha à lui aussi fort qui pouvait. Maintenant qu’il l’avait près de lui, il ne voulait plus jamais s’éloigné ! Plus jamais !
Sur sa joue, il sentait des larmes. Ses larmes, il ne savait pas à qui elle appartenait.
Les siennes se mêlaient à celle de Prussia, ne formant qu’un seul et fin ruisseau sur leurs joues.

Son grand frère le regarda un moment dans les yeux, les siens encore plein de larmes

« T’as plus à t’inquiéter, j’suis là… C’est moi... ton frère… je te protégerai!»
Il ne sut pas quoi répondre. Les sanglots lui étreignaient la gorge. Il essayait d’arrêté de pleurer comme il pouvait, mais il mit un moment avant arrêté. Au moins 10 bonne minutes.

Pendant que son frère pansait ces blessures, il essayait d’oublier la douleur lancinante qu’elles lui causaient en essayant de se souvenir de sa vie. Il ce souvenue enfin du nom de la jolie petite fille dont le visage lui revenait comme un spectre. Chibitalia. Voila comment elle s’appelait.

« Bon j’ai fini… mais tu risques de ne pas pouvoir bouger pour un bout et il te manque encore des soins à porter….. Ehmmm….. a-a-ccepterais-tu de rester avec moi ?.… j-je suis quand même ton grand-frère ! et puis… faudra aussi te trouver un nom !!»


« Merci ! » Dit-il, un petit sourire aux lèvres
« Et bien sûr que je veux rester avec toi ! Pour toujours ! Je veux plus jamais me retrouver comme ça… »
Il baissa la tête. Puis il repris:
«Pour le nom, je te laisse le choix. »

Son nom, pour l’instant, lui paraissait bien secondaire. Tout ce qu’il voulait, c’était s’en aller loin ici, dans les bras de son frère.
Son ventre grogna. Il rougit un peu.
Ha, et il voulait mangé aussi.
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MessageSujet: Re: Leere [PV Prussia]   Leere [PV Prussia] EmptyMer 27 Avr - 19:11

Prussia sentit un immense soulagement lorsque le petit garçon accepta sa proposition et dans sa joie, le prit dans ses bras. Alors qu’il entendit le ventre de son petit protégé grogner, il ne pus s’empêcher d’éclater de rire.

«Ah mon petit, je vois que tu as faim ! Bon alors que dirais tu si je t’emmenais chez moi te remplir le ventre avec des petits wurst et avec de la bonne bière et après on discutera de ton nom ? »

Mais avant même que le petit garçon puisse répondre, des pas se firent entendre à quelques mètres d’eux… Ah non… pas l’aristocrate =.= !

- Prussia, que fais-tu avec cet enfant ?
-C'est mon frère !! J’ai droit de le garder, non ?
- Je pense que tu n’as pas bien saisit la situation ! Ce garçon semble être une nouvelle nation ! Tu n’as aucun droit de te l’approprier, c’est à moi que vient la responsabilité de cet enfant !
- Et pourquoi ce serait à toi de le garder, mon bonhomme?
- Eh bien c'est simple, je suis de un mieux équipé pour garder les enfants et plus expérimenté aussi! N'oublie pas que les frères Italy ont tous deux déjà été élevé par moi!

Prussia ne s’était jamais vraiment bien entendu avec Austria même jeune, Prussia passait son temps à énerver ce dernier, mais là la haine s’était amplifiée de nouveau. Ils se fixèrent ainsi pour plus de 3 minutes avant que Prussia, maintenant un peu plus calme, décida de se lever avec son petit frère dans les bras.

-Fait ce que tu veux, moi, je pars avec lui, Leb wohl, mein Freund!!

Sur ce il s’éclipsa en vitesse hors de vue de son interlocuteur avant que celui-ci eut le temps de réagir et courra jusqu’à son manoir. Rendu à la porte de sa demeure il déposa délicatement la petite nation par terre faisant attention à ne pas toucher à ses blessures et s’agenouilla pour arriver à sa taille.

« Bon… alors tu dois surement te demander avec qui je causais un peu plus tôt.. Eh bien dis-toi que c’est un vieil ami.. mais qu’il faut absolument que tu t’éloigne de lui ! Tu sais j’ai entendu dire qu’il faisait des choses vraiment pas net avec les enfants… Crois-moi, vaut mieux rester le plus loin de lui possible !! »

Il afficha alors un sourire pour rassurer le garçon et lui ébouriffa les cheveux. Il resta ainsi, souriant au garçon, pendant quelques minutes avant de se rappeler qu’il devait surement avoir très faim en ce moment…

« Ah ! désolé j’étais un peu dans la lune ^^’’ Attends que je te montre ma maison je suis sûr que tu vas adorer ! Parce que bien sûre, j’ai le manoir le ‘’awesome’’ jamais construit Very Happy »

Aussitôt dit, aussitôt fait ! La nation se releva alors, enthousiaste, et ouvrit la serrure de la maison. On entrait alors dans un long couloir où se trouvaient deux porte-manteaux. Prussia y déposa son manteau et se déchaussa de ses longues bottes pour les remplacer par de simples chaussures. Il était maintenant en chemise, pantalon. Il prit ensuite, la main du petit garçon et alla directement à la cuisine où une odeur de bonnes saussices bien chaudes et de bonnes pommes de terre bien pilées se faisait déjà sentir. Enfin heureux, Prussia assit la nation chibi sur une chaise et revint quelques minutes plus tard avec un plateau de nourriture.

« Alors ! Règle numéro #1 !! Ici c’est le paradis du Wurst et des patates et puis la bière on en prend toujours! Et ce peu importe l’âge !!!!!!!!!! Very Happy »

P.S: On a pas encore d'Austria, alors j'ai du faire sa partie >< enfin c'est pas trop grave j'espère ^^ ))
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MessageSujet: Re: Leere [PV Prussia]   Leere [PV Prussia] EmptyDim 8 Mai - 16:23

«Ah mon petit, je vois que tu as faim ! Bon alors que dirais tu si je t’emmenais chez moi te remplir le ventre avec des petits wurst et avec de la bonne bière et après on discutera de ton nom ? »

A peine il voulu ouvrir la bouche pour lui répondre que ce programme lui allais qu’une silhouette apparue non loin d’eux.
Son visage…
Oui ! Il le connaissait ! C’était Autriche !
Même avec une mémoire déchiré en plein de petits morceaux, bribes d’une vie dont il n’arrivait pas à se souvenir, ce visage au trait sérieux, il l’aurait reconnue entre mille autres.

- Prussia, que fais-tu avec cet enfant ?
-C'est mon frère !! J’ai droit de le garder, non ?
- Je pense que tu n’as pas bien saisit la situation !
Ce garçon semble être une nouvelle nation ! Tu n’as aucun droit de te l’approprier, c’est à moi que vient la responsabilité de cet enfant !

- Et pourquoi ce serait à toi de le garder, mon bonhomme?
- Eh bien c'est simple, je suis de un mieux équipé pour garder les enfants et plus expérimenté aussi!
N'oublie pas que les frères Italy ont tous deux déjà été élevé par moi!


Il regardait de ses grands yeux bleus les deux adultes discuter de son sort. Il souhaitait au plus profond de lui rester avec son frère, seul personne en qui il avait vraiment confiance, la seul a qui il pouvait s’accrocher, dans le sens littéral comme figuré (Il s’accrocha à lui tout le long de leur discussion). De plus, l’air sérieux et snobinard de l’autrichien évoquait chez lui une sorte de sentiment de répulsion, presque de dégoût. Il ne se souvenait pas quelle rôle il avait eu dans sa vie, osait-il pensé, sa vie « d’avant ». Mais ce dont il était sur, c’était que les souvenirs liées à cette homme auquel il ne pouvait pas accédée n’était pas que des bons souvenirs.


-Fait ce que tu veux, moi, je pars avec lui, Leb wohl, mein Freund!!

Il partit avec lui, regardant s’éloigner l’ombre d’Austria, qui n’avait étrangement pas l’air si menaçante.
Mais le sentiment de répulsion se faisait plus fort. Il prit la résolution de regarder ailleurs.

Ils arrivèrent devant un grand manoir.
Il le regardait avec de grand yeux émerveillés, surpris par la beauté de la somptueuse demeure, malgré la sensation étrangement familière qui y était rapprochait

« Bon… alors tu dois surement te demander avec qui je causais un peu plus tôt.. Eh bien dis-toi que c’est un vieil ami.. mais qu’il faut absolument que tu t’éloigne de lui ! Tu sais j’ai entendu dire qu’il faisait des choses vraiment pas net avec les enfants… Crois-moi, vaut mieux rester le plus loin de lui possible !! »

« Des choses pas net avec les enfants ?! »

D’un coup, il comprit d’où venait peut-être ce sentiment qu’il ressentait quand il voyait cet homme. Serait-ce lié à ces « choses » ? C’était probable.
« Mais je ne me souviens pourtant de rien ! » pensait-il
Cette phrase sonnait comme une insoutenable rengaine dans son esprit. Il espérait pouvoir s’y habitué, ou qu’un souvenir ravive le feu éteint de sa mémoire. Mais il avait aussi peur de sa propre mémoire. Il n’avait pas envie de déterrer des choses sombres du fin fond du cimetière de son ancienne vie.
Il en n’avait ni l’envie, ni le besoin.

« Ah ! désolé j’étais un peu dans la lune ^^’’ Attends que je te montre ma maison je suis sûr que tu vas adorer ! Parce que bien sûre, j’ai le manoir le ‘’awesome’’ jamais construit »

Le prussien entra, il le suivit à petits pas. Ce grand couloir avait quelque chose de rassurant. C’est comme si il entrait dans une sorte de sanctuaire, un petit cocon où rien ne pouvait lui arriver. Il se sentit en sécurité. L’impression de désespoir qu’il trainait comme un boulet sur le champ de batail s’était envolé. Là, il était chez lui. Instinctivement, il le savait.

Son frère le fit asseoir sur une chaise. Une bonne odeur de nourriture s’échappait de la cuisine, ne faisant que renforcer sa faim.
Au fond, qu’est ce qu’il en importait ? Il était vivant, c’est ce qui comptait. Vivant, mais coquille vide, parfois traversé de vague sentiment. Mais la mémoire pouvait attendre après tout. Il voyait cela comme un tiroir, une petite boîte fermé à clé ou il ignorait ou il avait mis la clé. Peut-être qu’un jour il la retrouvera. Ou peut-être pas.

« Alors ! Règle numéro #1 !! Ici c’est le paradis du Wurst et des patates et puis la bière on en prend toujours! Et ce peu importe l’âge !!!!!!!!!! »
On posa un plâteau remplie de bonne chose devant lui.
« Danke. »
Il mangea de bon cœur.
Ce qui comptait pour l’instant, c’était de reprendre des forces.
Le reste attendra.
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MessageSujet: Re: Leere [PV Prussia]   Leere [PV Prussia] EmptyDim 8 Mai - 16:25

Germany a écrit:
«Ah mon petit, je vois que tu as faim ! Bon alors que dirais tu si je t’emmenais chez moi te remplir le ventre avec des petits wurst et avec de la bonne bière et après on discutera de ton nom ? »

A peine il voulu ouvrir la bouche pour lui répondre que ce programme lui allais qu’une silhouette apparue non loin d’eux.
Son visage…
Oui ! Il le connaissait ! C’était Autriche !
Même avec une mémoire déchiré en plein de petits morceaux, bribes d’une vie dont il n’arrivait pas à se souvenir, ce visage au trait sérieux, il l’aurait reconnue entre mille autres.

- Prussia, que fais-tu avec cet enfant ?
-C'est mon frère !! J’ai droit de le garder, non ?
- Je pense que tu n’as pas bien saisit la situation !
Ce garçon semble être une nouvelle nation ! Tu n’as aucun droit de te l’approprier, c’est à moi que vient la responsabilité de cet enfant !

- Et pourquoi ce serait à toi de le garder, mon bonhomme?
- Eh bien c'est simple, je suis de un mieux équipé pour garder les enfants et plus expérimenté aussi!
N'oublie pas que les frères Italy ont tous deux déjà été élevé par moi!


Il regardait de ses grands yeux bleus les deux adultes discuter de son sort. Il souhaitait au plus profond de lui rester avec son frère, seul personne en qui il avait vraiment confiance, la seul a qui il pouvait s’accrocher, dans le sens littéral comme figuré (Il s’accrocha à lui tout le long de leur discussion). De plus, l’air sérieux et snobinard de l’autrichien évoquait chez lui une sorte de sentiment de répulsion, presque de dégoût. Il ne se souvenait pas quelle rôle il avait eu dans sa vie, osait-il pensé, sa vie « d’avant ». Mais ce dont il était sur, c’était que les souvenirs liées à cette homme auquel il ne pouvait pas accédée n’était pas que des bons souvenirs.


-Fait ce que tu veux, moi, je pars avec lui, Leb wohl, mein Freund!!

Il partit avec lui, regardant s’éloigner l’ombre d’Austria, qui n’avait étrangement pas l’air si menaçante.
Mais le sentiment de répulsion se faisait plus fort. Il prit la résolution de regarder ailleurs.

Ils arrivèrent devant un grand manoir.
Il le regardait avec de grand yeux émerveillés, surpris par la beauté de la somptueuse demeure, malgré la sensation étrangement familière qui y était rapprochait

« Bon… alors tu dois surement te demander avec qui je causais un peu plus tôt.. Eh bien dis-toi que c’est un vieil ami.. mais qu’il faut absolument que tu t’éloigne de lui ! Tu sais j’ai entendu dire qu’il faisait des choses vraiment pas net avec les enfants… Crois-moi, vaut mieux rester le plus loin de lui possible !! »

« Des choses pas net avec les enfants ?! »

D’un coup, il comprit d’où venait peut-être ce sentiment qu’il ressentait quand il voyait cet homme. Serait-ce lié à ces « choses » ? C’était probable.
« Mais je ne me souviens pourtant de rien ! » pensait-il
Cette phrase sonnait comme une insoutenable rengaine dans son esprit. Il espérait pouvoir s’y habitué, ou qu’un souvenir ravive le feu éteint de sa mémoire. Mais il avait aussi peur de sa propre mémoire. Il n’avait pas envie de déterrer des choses sombres du fin fond du cimetière de son ancienne vie.
Il en n’avait ni l’envie, ni le besoin.

« Ah ! désolé j’étais un peu dans la lune ^^’’ Attends que je te montre ma maison je suis sûr que tu vas adorer ! Parce que bien sûre, j’ai le manoir le ‘’awesome’’ jamais construit »

Le prussien entra, il le suivit à petits pas. Ce grand couloir avait quelque chose de rassurant. C’est comme si il entrait dans une sorte de sanctuaire, un petit cocon où rien ne pouvait lui arriver. Il se sentit en sécurité. L’impression de désespoir qu’il trainait comme un boulet sur le champ de batail s’était envolé. Là, il était chez lui. Instinctivement, il le savait.

Son frère le fit asseoir sur une chaise. Une bonne odeur de nourriture s’échappait de la cuisine, ne faisant que renforcer sa faim.
Au fond, qu’est ce qu’il en importait ? Il était vivant, c’est ce qui comptait. Vivant, mais coquille vide, parfois traversé de vague sentiment. Mais la mémoire pouvait attendre après tout. Il voyait cela comme un tiroir, une petite boîte fermé à clé ou il ignorait ou il avait mis la clé. Peut-être qu’un jour il la retrouvera. Ou peut-être pas.

« Alors ! Règle numéro #1 !! Ici c’est le paradis du Wurst et des patates et puis la bière on en prend toujours! Et ce peu importe l’âge !!!!!!!!!! »
On posa un plâteau remplie de bonne chose devant lui.
« Danke. »
Il mangea de bon cœur.
Ce qui comptait pour l’instant, c’était de reprendre des forces.
Le reste attendra.




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MessageSujet: Re: Leere [PV Prussia]   Leere [PV Prussia] EmptyLun 30 Mai - 22:01

Après avoir finit de manger de tout manger et d’avoir finit le repas avec une bonne bière qui avait presque rendu lui et son frère à moîtié soûl. Il se leva et prit le jeune germany dans ses bras pour ensuite se rendre dans la chambre à coucher. Prussia déposa ce dernier délicatement sur le lit et l’invita à dormir. Il avait quand même de nombreuses blessures qui lui restaient du champ de bataille et il venait de finir un très lourd repas un bonne nuit de sommeil était ce qui lui fallait pour reprendre des forces. Il lui chanta même une petite comptine allemande pour l’aider à s’endormir. Bon, il n’avait peut-être pas un très grand répertoire de comptine pour enfant mais il essaya quand même du mieux qu’il pouvait de chanter l’aire d’une petite musique douce qu’il avait souvent entendu jeune, pour tenter d’endormir le chibi. https://www.youtube.com/watch?v=t9pW4CZZwF0&feature=related

Voyant finalement les yeux du jeune garçon se fermer, il lui donna un bisou sur le front et quitta la chambre pour aller se coucher.

Les jours qui suivirent furent probablement les journées les plus joyeuses qu’aient vécues Prussia. Il passa une semaine des plus heureuses à se lever tôt le matin pour aller jouer avec le jeune Germany dans les champs alentours et à se promener dans le sentier. Prussia ne se lassait jamais de voir son jeune frère courir heureux entre les arbres de la forêt où de voir ce dernier s’amuser dans les champs de blé. Un certain jour de pluie, il suivit son jeune frère courir dans la forêt et se surprit à repenser à une époque lointaine où lui-même était à la place de son frère et parcourait les sentiers avec son amie et rivale : Hungary, à la recherche d’Austria. Ce lointain souvenir eut l’effet d’un poignard au cœur de la nation, voyant l’état de leur relation à tous les trois aujourd’hui. Chassant cette pensée, il retourna son attention vers le chibi et ria en le voyant trébucher sur une racine d'arbre. Il partit alors à la course le retrouver pour l’aider à se relever. Les journées finissaient vites et les heures s’écoulaient encore plus vites. En quelques jours, les blessures de son frère avaient même déjà guérient. Puis après un certain moment, Prussia décida d’apprendre à frère des techniques de combat et l’art de’’ comment-gagner-une-bataille-à-tout-prix’’. Il lui fît essayer tout plein d’armes allant de l’épée au fusil. Ce dernier ressentait un sentiment de fierté à chaque fois qu’il voyait son frère réussir à bien tirer ou à parvenir à faire des techniques difficiles. Il va pouvoir un jour devenir aussi puissant que moi !

Et bien sûre à chaque soirée Prussia remplissait leur ventre de patates pilées, wursts et bière ce qui avait pour effet de donner de la lumière à leur fin de journée.

Pour récompenser son frère Prussia lui offrit un pendentif avec une croix. Et pas n’importe quel pendentif car il n’existait que deux copies de cette croix, celle qu’il offrait à Germany et celle qu’il avait au cou. Cette objet avait une très grande valeur sentimentale (eh oui le grand Prussia aussi a des sentiments -.-) et il voulait qu’il la garde bien précieusement.


-Tiens, je vois que tu as fais beaucoup d’Efforts durant ces dernières semaines et je voulais te récompenser en t’offrant quelque chose de précieux et surtout garde la bien précisement.

Il ébouriffa ensuite les cheveux de l’allemand et souri en voyant son expression enchanté. La croix était un symbole qui montrait leur alliance. Ils étaient alors unit non seulement par l’objet mais aussi par esprit. Son frère était maintenant la personne la plus proche de lui. et noooon! le grand Prussia n'allait surtout pas verser de larmes en ce moment si sentimentale!... ou pas...

***

Évidemment il y eut une fin à tout ce rayon de bonheur. Bien entendu Austria ne voyait pas cette relation d’un bon œil et faisait tout pour prendre le contrôle sur Germany. Il devenait de plus en plus insistant à chaque jour et cette fois-ci était vraiment déterminé de reprendre le contrôle sur la jeune nation. Prussia ne sortait désormais plus avec Germany et était la plupart du temps absent durant la journée. C’était parce que qu’il partait se battre tout les jours contre Austria pour décider du sort de la chibi !Nation. Bien sûre, il n’en avait pas dit un mot à son frère mais il voyait bien que celui-ci commençait à avoir des doutes non seulement car il venait très tard à la maison mais aussi en voyant les nouveaux bandages que portait Prussia à chaque jours en revenant au manoir qui laissaient deviner qu’il s’était surement combattu la veille.

Puis vint le fameux jour où Prussia dût finalement quitter son frère… Ce maudit aristocrate avait finalement gagné, il allait annexer l’Allemagne et Prussia n’avait qu’un seul jour pour dire au revoir à son frère qu’il ne verrait pas depuis un bon bout de temps. Il passa la journée au manoir à la grande surprise du jeune et retourna une dernière fois dehors dans le chantier. Il était incapable sortir les mots de sa bouche c’était comme si une force surhumaine l’empêchaient de dire la nouvelle au jeune Germany. Il passa alors la journée ainsi à jouer dans un champ de blé jusqu’à ce que l’aube arrive enfin et donne au ciel une couleur orange-violet. Le soir avant de se coucher il chantonna une dernière fois la comptine et donna un dernier bisou sur le front de son frère lorsque celui-ci ferma les yeux. Juste avant de fermer la porte Prussia regarda une dernière fois le visage de ce dernier et dit d’une voix à peine audible.


- Je suis Désolé…

Il ne reviendrait pas le lendemain.

Whaaaaa ça me brise le coeur de te laisser U.U !!! Ah et puis j'ai beaucoup fais avancer l'histoire dsl si c'est trop vite ^^''

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